Clio 4 : quelle motorisation choisir pour la meilleure expérience ?

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La motorisation de la Clio 4 représente un choix déterminant dans votre satisfaction quotidienne. Renault propose une gamme variée adaptée à chaque profil d’automobiliste.

Que vous recherchiez de l’économie, de la performance ou un équilibre entre les deux, je vous guide vers la meilleure option pour votre usage.

Ce qu’il faut retenir :

MotorisationPoints fortsPoints faiblesNote /10
Essence 1.2 16V (73-75 ch)Fiabilité éprouvée, entretien peu coûteux, mécanique simple sans turboPerformances limitées, consommation un peu élevée, bruit à haut régime⭐️ 8
Essence 0.9 TCe (90 ch)Agréable en ville, faible conso, bon compromis performance/économieTurbo fragile sur premiers modèles, reprises moyennes sur autoroute⭐️ 7
Essence 1.2 TCe (120 ch)Bon dynamisme, polyvalent, version EDC confortableFiabilité moyenne avant 2016 (chaîne de distribution), entretien plus coûteux⭐️ 4
Essence 1.6 RS (200-220 ch)Excellentes performances, châssis sportif, conduite plaisirConsommation élevée, entretien coûteux, confort ferme⭐️ 8,5
Diesel 1.5 dCi (75 ch)Très sobre, fiable, coût d’usage faibleMoteur poussif, reprises faibles, inadapté à l’autoroute⭐️ 6
Diesel 1.5 dCi (90 ch)Excellent équilibre perfs/conso, grande fiabilité, soupleLégère inertie à froid, entretien AdBlue (post-2016)⭐️ 9
Diesel 1.5 dCi (110 ch)Très bonnes reprises, confort EDC, idéal long trajetPrix d’achat plus élevé, entretien boîte à prévoir⭐️ 7

Les moteurs essence : performance et polyvalence

Les moteurs essence de la Renault Clio IV offrent des solutions adaptées à différents besoins. De l’urbain agile au sportif radical, chaque version possède ses atouts distincts.

Le moteur 0.9 TCe (75 et 90 ch) : l’agile urbain

Le trois cylindres turbo 0.9 TCe constitue une référence pour l’utilisation citadine. Ce petit moteur de 898 cm³ développe une puissance de 75 ou 90 ch selon la version choisie.

Sa consommation mixte avoisine les 4,5 litres aux 100 km, un atout majeur pour votre budget carburant. La version 90 ch offre un agrément supérieur grâce à un couple plus généreux à bas régime.

Je recommande particulièrement cette motorisation aux conducteurs effectuant moins de 15 000 km par an. Le TCe 90 ch propose le meilleur rapport performances-consommation de la gamme essence d’entrée.

La boîte manuelle à 5 vitesses équipe ces versions, garantissant une conduite simple et efficace. L’accélération de 0 à 100 km/h s’effectue en 13,2 secondes pour la version 90 ch, suffisant pour les dépassements autoroutiers occasionnels.

Le moteur 1.2 16V (73 et 75 ch) : le choix économique

Le moteur atmosphérique 1.2 16V représente l’option la plus accessible de la gamme Renault Clio. Cette mécanique traditionnelle de quatre cylindres développe 73 ou 75 ch selon l’année de production.

Ce bloc essence à fiabilité éprouvée en fait un choix rassurant sur le marché de l’occasion. L’absence de turbo simplifie l’entretien et réduit les risques de pannes coûteuses à long terme.

Toutefois, les performances restent modestes avec une consommation moyenne de 5,5 litres aux 100 km. La montée en régime s’avère nécessaire pour exploiter pleinement la puissance disponible.

Je conseille cette version aux budgets serrés privilégiant la simplicité mécanique. Les finitions Trend et Zen proposaient fréquemment ce moteur lors de son apparition sur le marché français.

Le moteur 1.2 TCe (120 ch) : le compromis dynamisme et consommation

Le 1.2 TCe de 120 ch incarne l’équilibre parfait dans la gamme essence de la Clio IV. Ce quatre cylindres turbo de 1 197 cm³ délivre un couple de 190 Nm dès 2 000 tr/min.

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La boîte automatique à double embrayage EDC à 6 rapports équipe certaines versions, apportant un confort appréciable. La transmission manuelle reste disponible pour les amateurs de conduite engagée.

Votre consommation oscillera entre 5 et 6 litres aux 100 km en usage mixte. Le 0 à 100 km/h est abattu en 9,9 secondes, plaçant cette motorisation parmi les plus polyvalentes.

Les finitions Intens et Limited bénéficiaient régulièrement de cette mécanique. Je la recommande aux conducteurs parcourant entre 15 000 et 25 000 km annuellement, recherchant du dynamisme sans sacrifier l’économie.

Le moteur 1.6 RS (200 et 220 ch) : la sportivité incarnée

La Clio 4 RS incarne le summum de la performance dans la gamme Renault. Son quatre cylindres turbo de 1 618 cm³ développe 200 ch en version standard, 220 ch en Trophy.

Cette mécanique offre des sensations de conduite incomparables grâce à un châssis affiné et une direction précise. L’accélération de 0 à 100 km/h s’effectue en 6,7 secondes pour la version 220 ch.

La boîte EDC à 6 rapports, spécifiquement calibrée, optimise les passages de vitesses. La consommation grimpe naturellement à 7 litres aux 100 km en conduite sportive, mais reste raisonnable pour cette catégorie.

Les finitions RS et GT proposent des équipements distinctifs : jantes alliage, phares LED, sièges baquets. Je destine cette version aux passionnés recherchant l’émotion automobile avant tout critère économique.

Les moteurs diesel : efficacité et endurance

La gamme diesel de la Clio 4 repose sur le célèbre moteur dCi. Décliné en trois puissances, ce quatre cylindres de 1 461 cm³ privilégie l’efficience énergétique.

Le moteur 1.5 dCi (75 ch) : le plus accessible

Le dCi 75 ch représente la porte d’entrée du diesel chez Renault pour la quatrième génération de Clio. Cette motorisation convient aux petits rouleurs souhaitant bénéficier des avantages du gazole.

Sa consommation moyenne de 3,5 litres aux 100 km constitue son principal argument commercial. Les émissions de CO2 limitées à 85 g/km facilitaient l’accès aux centres-villes lors de son lancement.

Néanmoins, les performances demeurent justes avec 200 Nm de couple disponible. Les reprises autoroutières nécessitent anticipation et rétrogradage fréquent pour maintenir un rythme soutenu.

Je réserve cette version aux trajets routiers de longue distance à allure modérée. Le prix d’achat inférieur à celui du dCi 90 ch en fait une option intéressante sur le marché de l’occasion, particulièrement en finition Zen.

Le moteur 1.5 dCi (90 ch) : le plus populaire

Le dCi 90 ch s’impose comme le best-seller de la gamme diesel Clio IV. Ce moteur offre le meilleur équilibre entre performances, consommation et tarif d’acquisition.

Son couple de 220 Nm disponible dès 1 750 tr/min procure une souplesse appréciable en usage quotidien. La consommation reste contenue à 3,8 litres aux 100 km en cycle mixte.

Toutes les finitions de la gamme Renault proposaient cette motorisation, de la Trend Business à l’Intens. La boîte manuelle à 5 vitesses assure des passages francs et précis.

Je la recommande aux automobilistes parcourant plus de 20 000 km annuellement. Cette version cumule fiabilité éprouvée et coûts d’utilisation maîtrisés, expliquant son succès commercial en France et en Europe.

Le moteur 1.5 dCi (110 ch) : pour plus de puissance

Le 1.5 dCi 110 ch couronne la gamme diesel avec une puissance supérieure et un agrément bonifié. Cette évolution du bloc 1.5 développe 260 Nm de couple, garantissant des reprises franches.

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La boîte automatique EDC à 6 rapports équipe uniquement cette version dans la gamme diesel. Cette transmission apporte un confort de conduite premium, particulièrement apprécié sur longs trajets.

La consommation grimpe légèrement à 4 litres aux 100 km, un compromis acceptable au regard des performances offertes. L’accélération de 0 à 100 km/h en 10,5 secondes place cette Clio parmi les diesels les plus véloces de sa catégorie.

Les finitions haut de gamme comme l’Intens et la Limited proposaient cette motorisation. Je la destine aux grands rouleurs recherchant confort et efficacité, prêts à investir davantage à l’achat.

Quelle motorisation choisir selon votre usage ?

Votre kilométrage annuel et votre type de trajet déterminent la motorisation idéale. Analysons ensemble les trois profils d’utilisation principaux pour vous orienter vers le meilleur choix.

Pour une utilisation principalement urbaine

Les déplacements citadins privilégient compacité et sobriété. Le TCe 90 ch s’impose naturellement pour ce type d’usage grâce à sa vivacité et sa consommation maîtrisée.

Sa nervosité à bas régime facilite les insertions et les relances fréquentes. Le gabarit compact de la Clio IV se prête idéalement aux stationnements en créneau et aux rues étroites.

La version essence évite les contraintes liées aux filtres à particules des diesels en ville. Je déconseille les motorisations diesel pour des trajets quotidiens inférieurs à 30 km, le moteur n’atteignant pas sa température optimale.

Pour les longs trajets et les familles

Les automobilistes effectuant régulièrement autoroutes et nationales trouveront satisfaction avec le dCi 90 ch. Cette motorisation combine sobriété remarquable et agrément de conduite sur longue distance.

Le break Estate offre un volume de chargement supérieur, parfait pour les départs en vacances. La berline quatre ou cinq portes convient aux familles recherchant un compromis entre habitabilité et encombrement.

La climatisation et les équipements de confort disponibles en finition Intens améliorent l’expérience sur trajets prolongés. Le dCi 110 ch avec boîte EDC représente l’option premium pour maximiser le confort routier.

Pour les passionnés de conduite sportive

La Clio 4 RS s’adresse exclusivement aux conducteurs recherchant sensations et performances. Aucune autre version de la gamme n’égale son niveau de plaisir au volant.

Son châssis sport et sa direction affûtée transforment chaque virage en moment de plaisir. Les 220 ch de la Trophy placent cette compacte au niveau des sportives allemandes bien plus onéreuses.

Je recommande toutefois de privilégier les exemplaires avec historique d’entretien complet. La conduite dynamique sollicite davantage les organes mécaniques, rendant le suivi d’entretien primordial pour la fiabilité.

Quelles motorisations essence sont les plus fiables ?

Le 1.2 16V atmosphérique remporte la palme de fiabilité dans la catégorie essence. Son architecture simple, sans turbo, limite les risques de pannes coûteuses sur le long terme.

Les retours du terrain confirment la robustesse de cette mécanique éprouvée depuis des années. L’absence de distribution par chaîne (remplacée par une courroie) nécessite toutefois un remplacement tous les 120 000 km.

Le TCe 90 ch affiche également un bilan de fiabilité satisfaisant malgré quelques cas d’usure prématurée du turbo. Je conseille de vérifier l’historique d’entretien et le respect des intervalles de vidange sur les modèles d’occasion.

Le 1.2 TCe 120 ch présente une fiabilité correcte, bien que certains exemplaires de première génération aient connu des soucis de chaîne de distribution. Les versions produites après le restylage de 2016 ont bénéficié d’améliorations significatives.

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Quelles motorisations diesel sont les plus fiables ?

Le dCi 90 ch s’impose comme la référence fiabilité dans la gamme diesel Renault. Des centaines de milliers d’exemplaires circulent avec des kilométrages dépassant 300 000 km sans problème majeur.

Cette motorisation éprouvée bénéficie d’une maintenance simple et de pièces détachées abordables. La distribution par courroie nécessite un remplacement tous les 120 000 km ou 6 ans, opération à ne pas négliger.

Le dCi 75 ch partage la même base technique que le 90 ch, garantissant une fiabilité similaire. Quelques utilisateurs rapportent des injecteurs défaillants au-delà de 200 000 km, problème commun aux diesels modernes.

Le dCi 110 ch présente un bilan global positif, malgré quelques soucis de vanne EGR sur certains millésimes. La boîte EDC requiert une attention particulière : un entretien spécifique tous les 60 000 km prolonge sa durée de vie.

Quelles motorisations éviter sur sa Clio 4 ?

Les premiers exemplaires du 1.2 TCe 120 ch produits entre 2012 et 2015 présentent des faiblesses de jeunesse. Certains ont subi une usure prématurée de la chaîne de distribution, entraînant des réparations onéreuses.

Nissan partageant cette technologie avec Renault, les retours d’expérience confirment ces problématiques. Je recommande de privilégier les versions post-restylage ou de vérifier méticuleusement l’historique d’entretien.

La boîte EDC des premières années de production souffre parfois de à-coups et de défaillances électroniques. Les modèles produits à partir de 2016 ont bénéficié de correctifs, améliorant significairement la fiabilité.

Le dCi 75 ch, bien que fiable mécaniquement, manque cruellement de puissance pour un usage autoroutier régulier. Cette motorisation convient uniquement aux conducteurs patients acceptant des performances limitées pour privilégier l’économie.

Quel est le coût d’entretien des motorisations des Clio 4 ?

L’entretien d’une Clio IV varie selon la motorisation choisie. Les versions essence réclament une révision tous les 15 000 km ou annuellement, contre 20 000 km pour les diesel.

Le budget annuel moyen oscille entre 250 et 400 euros pour les opérations de maintenance courante. Les diesels nécessitent des vidanges avec un volume d’huile supérieur, augmentant légèrement le coût.

La distribution représente le poste de dépense majeur : comptez entre 600 et 800 euros selon le réseau choisi. Les motorisations turbo (TCe et dCi) exigent une huile de qualité supérieure, à ne pas négliger pour préserver le groupe motopropulseur.

Les versions restylées (Phases 2) : améliorations et spécificités des moteurs

Le restylage de 2016 a apporté des évolutions techniques significatives à la gamme Clio IV. Renault a profité de cette mise à jour pour corriger les défauts de jeunesse identifiés depuis le lancement.

Les motorisations TCe ont bénéficié d’une chaîne de distribution renforcée et d’une cartographie moteur optimisée. La consommation a été réduite de 5 à 8% selon les versions grâce à ces améliorations.

La boîte EDC a fait l’objet d’une attention particulière avec un logiciel de gestion reprogrammé. Les passages de rapports sont devenus plus fluides et la fiabilité globale s’est nettement améliorée.

Côté diesel, le traitement des émissions a évolué pour répondre aux normes Euro 6. Le système SCR (réduction catalytique sélective) équipe désormais les dCi 90 et 110 ch, nécessitant un appoint d’AdBlue tous les 20 000 km environ.

Comparatif : essence vs diesel, lequel est fait pour vous ?

Le choix entre essence et diesel dépend principalement de votre kilométrage annuel. Le point d’équilibre se situe aux alentours de 20 000 km par an selon les tarifs actuels du carburant.

En dessous de ce seuil, les motorisations essence TCe offrent un meilleur rapport qualité-prix à l’achat et à l’usage. Leur entretien simplifié et leur agrément supérieur en ville compensent une consommation légèrement supérieure.

Au-delà de 20 000 km annuels, le diesel reprend l’avantage économique grâce à sa sobriété remarquable. La Clio 4 dCi 90 ch représente le choix rationnel pour les grands rouleurs privilégiant l’économie.

CritèreEssence (TCe 90)Diesel (dCi 90)
Prix d’achat moyen (occasion)9 500 €10 500 €
Consommation mixte4,8 L/100 km3,8 L/100 km
Coût entretien annuel280 €350 €
Kilométrage de rentabilitéMoins de 20 000 km/anPlus de 20 000 km/an
Agrément de conduiteExcellent en villeSupérieur sur route
Fiabilité globaleTrès bonneExcellente
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Écrit par

Antoine
Passionné par l’univers de la moto et de l’auto, je partage ici mes conseils, astuces et guides pour entretenir, équiper et profiter pleinement de vos véhicules, que vous soyez sur la route ou dans le garage.